Le démontage responsable de l’exposition La Terre en héritage

Depuis 2017, le musée des Confluences a engagé une réflexion pour limiter les déchets issus des démontages d’exposition. Cette démarche responsable vise à permettre le recyclage ou le réemploi d’une large partie du mobilier.

Un premier test a été mené durant l’été 2020, lors de démontage de l’exposition Le monde en tête, la donation Antoine de Galbert. Suite au succès de l’expérimentation le musée a souhaité mettre en place cette démarche de façon régulière. Après l’exposition Makay, un refuge en terre malgache en août 2021, c’est donc au tour de La Terre en héritage, du Néolithique à nous de passer par la case « démontage propre ».

Comment ça se passe ?

• Textiles, châssis métalliques, revêtements de sol, vitrines, mobiliers… avant le démontage, une liste exhaustive est dressée des éléments pouvant être recyclés ou réemployés.
• Cette liste est ensuite diffusée auprès de différentes structures : musées, entreprises, écoles, compagnies de spectacle vivant, institutions et associations culturelles ou œuvrant dans le réemploi, l’écologie et l’auto-construction.
  Tous les éléments scénographiques sont proposés gratuitement.
• Le musée prend en charge leur transport, les trajets sont organisés de manière à mutualiser les livraisons et donc à limiter les émissions de CO2 et de gaz polluants.

Quel bilan ?

• Taux de réemploi de 87 % (soit 9,5 tonnes)
  • 86,50 % de réemploi pour le bois (recyclage pour le reste)
  • 100% de réemploi pour le carton/papier, le métal, le textile et le plastique
• 13 récupérateurs : 6 associations, 6 institutions culturelles et 1 plateforme de réemploi