Éternités
Le parcours de l'exposition
Des passages entre deux mondes
Les sociétés humaines distinguent le visible et l’invisible, mais des échanges entre ces deux mondes sont possibles. Des esprits protecteurs ou néfastes agissent ainsi sur le monde des vivants. Au début du parcours, rencontre avec une figure commune aux cultures indiennes nord-américaines, africaines et inuit : l’intercesseur. Chamane ou ancêtre, il est le point de contact entre le monde des vivants et celui des esprits et des morts. Des objets sont réalisés pour communiquer avec les esprits, les honorer ou s’en préserver.
Lire la suiteLe rapport contemporain à la mort
Comme une parenthèse dans le parcours de déambulation, des sièges-cocons, installés sous un dôme lumineux, invitent à s’interroger sur le sens de la mort dans nos sociétés actuelles.
Lire la suiteLa matérialité de la mort
La suite du parcours met en regard les pratiques funéraires des cultures égyptienne, péruvienne et caucasienne. L’exposition de restes humains, de mobilier funéraire et l’évocation de la sépulture telle qu’elle a été découverte permettent de percevoir la matérialité de la mort.
Lire la suiteDonner du sens à la mort
Le parcours s’achève sur deux motifs de réflexion comme deux propositions de rapport à la mort. D’un côté, le Parinirvana, de tradition bouddhiste, offre une vision sereine où la mort constitue l’aboutissement suprême pour tout croyant. De l’autre, la vanité, issue du monde occidental, invite à une réflexion sur la fragilité de notre condition et la finitude de l’être humain.
Lire la suite- Roland Bacon, astrophysicien
- Élisabeth de Fontenay, philosophe et essayiste
- Pierre Gibert, exégète critique et historien des religions
- Pascal Picq, paléoanthropologue
- Pierre Thomas, géologue