Nous, les fleuves
Le parcours de l'exposition
Le miracle des sources
Nous, les fleuves, naissons au cœur des montagnes enneigées ou dans les forêts. Mais les humains ont longtemps pensé que nous étions le cadeau de divinités capricieuses. Quand ils ont remonté notre courant, ils ont trouvé des ramifications, d’autres chemins d’eau et, plus en altitude, des rivières et des ruisseaux toujours plus ténus. Puis, ils ont observé les nuages et ont fini par comprendre.
Lire la suiteConfluences : quand les rivières se rencontrent
Nous, les fleuves, sommes des systèmes complexes et arborescents. Nous sillonnons la Terre tels d’immenses réseaux sanguins, dont les « veines » battent au rythme des saisons. Des milliers de cours d’eau se rejoignent et viennent grossir nos flots. Ils apportent avec eux des sédiments arrachés le long des berges et qui nous donneront nos couleurs.
Lire la suiteLe lit : une masse d’eau indomptable
Rejoints par d’autres cours d’eau, nous, les fleuves, prenons une ampleur considérable. Nous charrions des milliers de mètres cubes d’eau chaque seconde, creusant nos lits avec force, modifiant inlassablement les paysages. Même si la plupart d’entre nous ont été canalisés et endigués par les humains, nous restons redoutés et imprévisibles.
Lire la suiteDeltas, estuaires : entre terre et mer
Ici, nous, les fleuves, mêlons nos eaux douces aux eaux salées des mers et nos sédiments s’accumulent. Sur ces terres fertiles, les humains se sont installés. Ils ont construit des villes toujours plus grandes car nos embouchures sont des lieux de passage et de commerce – des lieux aujourd’hui menacés par les activités humaines et la montée des eaux.
Lire la suiteEt après ?
Nous, les fleuves, achevons notre voyage, unissant aux flots marins nos eaux porteuses des souvenirs de notre passage sur les continents : minéraux, graviers, sables, mais aussi polluants et déchets plastiques. Nous sommes le reflet des territoires que nous avons traversés et de la façon dont les sociétés humaines les occupent. De notre bonne santé, dépend celle de l’Océan, de la planète entière et donc aussi la vôtre.
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