Café littéraire Subvenir aux miracles
À suivre en direct sur Facebook et YouTube
Le costume, la tenue, la fringue, le linge, la parure, les affaires, les effets… Quels liens entretenons-nous avec nos vêtements, enveloppes indissociables de notre quotidien, qui nous accompagnent de la naissance à la mort et conditionnent une partie de notre rapport au monde ?
Dans son livre Subvenir aux miracles, Victoire de Changy invite le lecteur à découvrir la robe de mariée lumineuse présentée dans l'exposition Sociétés, le théâtre des Hommes.
Avec Victoire de Changy, autrice
Mongi Guibane, styliste créateur de la robe
Mélodine Caira, lecture
Rencontre animée par Cédric Lesec, co-directeur de la collection des « Récits d’objets »
La trame du texte, celle du tissu ; les mains dans la matière, le travail à l’épingle, au détail infinitésimal. La cohésion fait sens. Quand je pense écriture, pourtant je pense plutôt sculpture, mais sculpture sur de la terre meuble, pas sur de la pierre : pétrir la phrase, la malaxer, la caresser, l’ébouter au couteau, repasser dessus, encore et encore, jusqu’à en valider la forme obtenue. L’étymologie comme ma perception l’indiquent : écrire m’est une fonction d’artisan, un travail de mes mains, qui les modèle plus qu’il ne les use.
Extrait de Subvenir aux miracles, Victoire de Changy