La coiffe-bonnet kayapó

Coiffe-bonnet kayapó

La plume, symbole d’identité

Contrairement à l’oiseau qui se distingue par le plumage de son espèce, l’être humain ne présente pas de livrée spécifique manifestant son ethnie. Les Amérindiens vont justement choisir la plume, symbole pour eux de l’ordre naturel, pour marquer l’identité culturelle et sociale de leur groupe.

Pour les Kayapó, l’utilisation de certains ornements corporels dont des coiffes, est transmise de génération en génération au sein d’une même famille.

La coiffe chez les Kayapô

Le garçon kayapó reçoit à sa naissance des « Nêkréx » (privilèges), offerts par les hommes de sa famille, qui lui autorisent à porter ces ornements. Ces « privilèges » correspondent notamment aux différentes combinaisons de plumes qui composent la coiffe du jeune garçon.

Les plumes indiquent sa filiation et permettent de le distinguer des autres membres de la communauté. Les plumes proviennent de diverses espèces d’oiseaux et présentent des formes et des assemblages de couleurs différentes.

Des oiseaux sur la tête

Laissez-vous conter l’histoire d’un jeune garçon de la communauté kayapó, un peuple amérindien de l’Amazonie brésilienne reconnu pour sa maîtrise de l’art de la plume.

L'objet

Cette coiffe-bonnet des Kayapó mekrãgnoti est appelée roriro-ri. Elle date du 20e siècle et elle est composée d’une structure en fibres végétales tressées sur laquelle sont fixées des plumes de hocco, de aras rouge, bleu et hyacinthe. La parure est portée lors de rituels appelés mereremex, terme générique pour désigner le moment pendant lequel « les hommes déploient leur beauté ».

Galerie

Coiffe-bonnet kayapó
© musée des Confluences - Pierre-Olivier Deschamps / Agence VU’
Coiffe-bonnet kayapó
© musée des Confluences - Pierre-Olivier Deschamps / Agence VU’
Coiffe-bonnet kayapó
© musée des Confluences - Pierre-Olivier Deschamps / Agence VU’
La coiffe-bonnet kayapó
©Pierre-Olivier Deschamps / Agence Vu'